Pour la suite du monde,
en quête de nouveaux récits

« Les images, le soin, les sorts » – Projection rencontre @ Lyon

10/06/2025

Projection rencontre

Prix libre

Maison de l'écologie, Lyon 1er

Mardi 10 juin, 20h,

Maison de l’Écologie, Lyon 1er

Prix libre

« Les images, le soin, les sorts »

Anthropologie visuelle, en quête de sorcellerie

Projection / rencontre

2 films de Jean-Baptiste Perret :

L’hiver et le 15 août (2018, 56 min.) :

Dans le massif central où la solitude des êtres se confronte sans cesse à la puissance des paysages et à la présence animale, quatre habitants sont amenés à se confier les uns aux autres. Sur ces terres froides, on raconte qu’il n’y a que deux saisons : l’hiver et le 15 août. Jean-Marc, Christiane, Jean-Claude et Marion les traversent résolument, chacun avec des moyens qui leur sont propres, tandis qu’ils sont eux-mêmes parcourus par des forces singulières. Le film explore leurs histoires et les remèdes qu’ils inventent pour se guérir.

La surface unique (2023, 20min.) :

Un paysan raconte une série de malheurs qui affectent tous les éléments de sa ferme et qu’il attribue à un phénomène invisible. Sa parole révèle la manière dont son corps, sa famille, ses vaches et ses appareils électriques font pour lui partie d’une même surface susceptible d’être affectée.

Jean-Baptiste Perret :

Après des études scientifiques en écologie, Jean-Baptiste Perret a travaillé pendant plusieurs années à la protection de l’environnement au sein de collectivités territoriales. Diplômé en 2018 de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon, il poursuit son intérêt pour le milieu rural à travers une pratique cinématographique qui prend la forme de films et d’installations vidéos. Sa démarche s’appuie sur des enquêtes documentaires et utilise des méthodes issues de l’anthropologie qui interrogent les critères d’objectivité, plaçant ainsi l’affect au centre même du travail de recherche. Jean-Baptiste Perret filme des personnes qu’il rencontre dans des situations quotidiennes. Il s’intéresse à leur parcours de vie, leur environnement et leurs savoir-faire. À travers divers degrés de mise en scène qui laissent volontiers la place à l’improvisation, récits subjectifs et procédés fictionnels s’entremêlent.