Janvier 2023, Rimouski, Québec, après plusieurs heures de marche dans la neige, le long de la banquise, je retrouve Annie Landreville à la tombée de la nuit dans sa maison. Après un thé chaud, Annie me présente la multitude d’expérimentations littéraires et éditoriales qu’elle mène dans des contextes aussi très variés, mais toujours dans une attention au contexte social, à l’adresse, à ce que la poésie permet de relation.
Annie Landreville a enseigné au cégep et à l’université, et travaillé en journalisme culturel, entre autres à Radio-Canada. Poète, elle s’intéresse à la mémoire, au corps, au territoire et à l’écriture en résonance. Elle a publié Partitions aux éditions d’Orphée, Traité de poésie à l’usage des malades modernes, tiré de son projet de Prescriptions poétiques aux éditions Fond’tonne et Date de péremptionaux éditions de la Grenouillère (Prix Jovette-Bernier, 2019) ainsi que plusieurs textes dans des revues et périodiques. Elle a remporté le prix Geneviève-Amyot en 2020. Travailleuse culturelle, principalement avec le CLAC-Mitis, elle collabore avec différents organismes à titre de commissaire, directrice artistique et littéraire et rédactrice. Elle a un intérêt pour la médiation et la démocratisation des arts littéraires et travaille régulièrement avec des artistes et auteurs de la relève en cocréation et en accompagnement. Son prochain recueil, Les couteaux dans ma gorge ne sont pas des fruits de mer entremêle les thèmes de la mémoire, du corps et du littoral, il paraîtra en 2024.